Dans les pays développés, les générations de voitures sans gestion intégrée de la consommation de carburant sont maintenant interdites à la circulation parce qu’elles sont polluantes. Un grand nombre de ces voitures vont terminer leur vie dans les pays pauvres.
Le problème des voitures d’avant
La voiture à carburateur traditionnel, quelles que soient les améliorations apportées, est jugée polluante même si, dans les pays avancés, le réglage de l’allumage se fait depuis des dizaines d’années avec des matériels précis du genre stroboscope. Ailleurs, on continue à se fier aux oreilles du mécanicien. A plus forte raison, comme les moteurs diesel traditionnels sont jaugés à la main et à l’oreille, les camions, bus et voitures émettent des fumées épaisses, contribuant à polluer l’atmosphère à « tour de roues ».
Il n’y a d’ailleurs qu’à suivre un de ces camions de marchandises sur une dizaine de kilomètres pour constater les gouttelettes de suie déposées sur le parebrise, qui ne partent pas à l’eau. Mais les gens y rechignent à acheter des voitures modernes parce que les structures de diagnostic et d’entretien correspondantes n’existent pas là où ils en ont besoin.
L’importance du contexte
Confiée à un garage dont le mécanicien ne sait pas ce qu’est le common rail, la voiture diesel actuelle risque d’en sortir avec plus de mal que de bien. De plus, il y a des mauvaises habitudes nées de fausses croyances et qui sont pratiquées à tort par les conducteurs : il est par exemple fréquent d’entendre qu’il faut dépasser le niveau maximum de la jauge pour ne pas fatiguer le moteur, contribuant au gommage du moteur ; certains autres rajoutent du gasoil directement dans le moteur, chose aberrante car cela ne fera que fluidifier le lubrifiant.
Cette situation conduit à un parc automobile vétuste, avec ce que cela provoque comme risques d’accidents parce que les dispositifs de sécurité sont négligés : Peu de gens se soucient de l’ABS, de l’airbag et même de la ceinture de sécurité.